CHOIX DE STYLES DE VIE - Spiritualité
Nourrissez votre esprit!
Une relation subsiste entre la spiritualité et l’engagement religieux et de résultats pour la santé et une qualité de vie meilleurs, notamment chez les individus plus âgés.
Les chercheurs continuent à explorer les façons dont la spiritualité et la religion exercent une influence positive sur la santé de quelqu’un.
Cette vitalité semble tenir à distance plusieurs facteurs de risque et produire les bienfaits suivants :
- Baisse du stress
- Humeur positive
- Socialisation
- Probabilité de dépression plus faible
Le point sur la recherche
Des recherches récentes suggèrent que les activités religieuses peuvent contribuer à ralentir la progression de la maladie d’Alzheimer, bien que cet effet ne soit, et de loin, aussi important que la résilience émotionnelle que comporte l’engagement religieux.
Dans au moins trois études publiées dans des revues arbitrées, les chercheurs ont constaté que l’activité religieuse est associée soit à un ralentissement du déclin cognitif chez les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimersoit à un ralentissement de la perte de mémoire consécutive au vieillissement normal :
- Une étude publiée dans Neurology, a suivi 70 Canadiens (dont la moyenne d’âge était de 78 ans) atteints d’une maladie d’Alzheimer probable ou de la maladie d’Alzheimer accompagnée de plusieurs accidents cérébrovasculaires. Après avoir tenu compte de l’âge, du sexe et de l’éducation, les sujets dont la cote était la plus haute au regard de la spiritualité autodéclarée et qui avaient signalé un engagement plus profond dans des pratiques religieuses privées comme la prière connaissaient un taux beaucoup plus bas de déclin cognitif
- Dans une deuxième étude parue dans le Journal of Gerontology, série B, les chercheurs ont examiné les effets de l’assistance aux cérémonies religieuses sur le fonctionnement cognitif de 3 050 Mexicains-Américains vivant au Texas. Après avoir pris en compte plusieurs facteurs, tels que la détresse psychologique, la maladie chronique, l’âge, le sexe, l’éducation et l’engagement social, ils ont trouvé que chez ceux qui assistaient aux services religieux plus fréquemment, le taux du déclin cognitif était plus faible sur une période de six ans que chez qui ne fréquentaient pas l’église.
- Dans la troisième étude, publiée dans le Journal of Gerontology, les chercheurs ont pu observer que la fréquence de la pratique religieuse parmi un échantillon aléatoire de 2 812 personnes âgées de plus de 65 ans à New Haven (Conn.) prédisait des niveaux inférieurs de dysfonctionnement cognitif sur les trois années suivantes, après pondération de nombreuses caractéristiques comportementales, sociales et biomédicales différentes. Les membres de l’assistance hebdomadaire avaient une probabilité 36 pour cent plus faible de connaître un dépérissement de la mémoire que les personnes dont la pratique était moins fréquente.
Voici de quelle manière la croyance religieuse peut diminuer le déclin de la mémoire : Les activités religieuses, y compris la pratique, la prière et le chant, peuvent stimuler le siège de la mémoire dans le cerveau (telsque les lobes temporaux) ou accroître l’apport de substances chimiques au cerveau.
- L’engagement religieux peut aider le croyant à contrôler l’anxiété qui accompagne les premières transformations induites par la maladie d’Alzheimer ou les tensions dues au vieillissement normal. Le soutien d’une communauté confessionnelle ou la participation active aux croyances et aux expressions du culte, comme la prière ou la lecture des saintes Écritures, peut contribuer à réduire le stress et réduire en conséquence le niveau de cortisol dans l’organisme et ralentir les dommage que cette substance chimique inflige aux centres de la mémoire.
- Plus importants encore que l’impact sur la perte de mémoire s’avèrent le réconfort et l’espoir que la religion apporte aux personnes malades et à leurs aidants. Des centaines (littéralement) d’études démontrent que la personne religieuse fait mieux face au stress, est plus rarement déprimée et accablée par des circonstances négatives et éprouve des émotions plus positives que les personnes qui n’ont aucune vie religieuse.
Dans le même ordre d’idées, de nombreuses effectués auprès d’aidants qui s’occupent de personnes atteintes de démence ont conclu que l’engagement religieux est associé à une prise en charge plus sentie et à une adaptation plus prompte à leur rôle.
Bien qu’une somme d’études tende à démontrer que l’engagement religieux est associé à une progression plus lente de la maladie d’Alzheimer et du déclin cognitif qui survient avec le vieillissement, d’autres recherches plus approfondies sont nécessaires pour comprendre le sens que revêtent ces études.
Cliquez ici pour lire une version plus complète de cet examen de la recherche.
Contribution de Harold G. Koenig, M.D., professeur de psychiatrie et sciences du comportement, professeur agrégé de médecine et codirecteur du Center for Spirituality, Theology and Health au Duke University Medical Center, Durham (Car. du Nord).
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Sondages d’opinion sur la spiritualité
Le point de vue des aidants familiaux :
ICAN 2 : Investigating Caregivers' Attitudes and Needs a demandé à des aidants familiaux de quelle manière la religion et la spiritualité avaient eu un impact sur leur expérience de soins prodigués à un être cher atteint de la maladie d’Alzheimer. Publié en février 2007, le sondage a été effectué par Harris Interactive, pour le compte de notre organisation sœur, l’Alzheimer’s Foundation of America, et parrainé par Forest Pharmaceuticals, Inc.
Parmi ses conclusions :
- Le parcours de la prise en charge a conduit à une augmentation de la religiosité chez les répondants, croyants pou non qu’ils fussent (37 pour cent), et plus encore chez les aidantes et aidants Afro-Américains (48 pour cent) que les hispaniques (36 pour cent) et ceux d’autres races (26 pour cent).
- Les répondants croyants ont moins de probabilité d’être plus rongés par l’inquiétude ou tendus (58 pour cent contre les non-croyants, à hauteur de 65 pour cent).
- Deux tiers (63 pour cent) des répondants non croyants ont déclaré que leurs convictions spirituelles avaient un impact profond sur les décisions concernant les soins de santé.
- D’une façon générale, les répondants étaient satisfaits du soutien reçu de la part de leurs chefs religieux; sur les personnes interrogées, seulement un tiers (35 pour cent) auraient voulu recevoir plus de soutien. Toutefois, les Afro-Américains étaient moins satisfaits — 46 pour cent ayant affirmé qu’ils auraient bien voulu être soutenus davantage, en regard de 36 pour cent d’hispaniques et de 23 pour cent des personnes d’autres races.
Le point de vue des médecins :
On a interrogé des médecins pour savoir si la religion et la spiritualité ont une incidence négative ou positive sur la santé, dans un sondage envoyé à un échantillon aléatoire de 2 000 médecins praticiens de moins de 65 ans aux États-Unis.
Les résultats du sondage, publiés dans l’édition du 9 avril 2007 des Archives of Internal Medicine, sont parvenus à ces conclusions :
- Une majorité de médecins (56 pour cent) sont d’avis que la religion et la spiritualité influent grandement ou très grandement sur la santé.
- La majorité des médecins (85 pour cent) croient que l’influence de la religion et de la spiritualité est généralement positive.
- Peu de répondants (6 pour cent) estiment que la religion et la spiritualité modifient le constat médical.
- Plus de trois quarts des répondants (76 pour cent) sont convaincus que la religion et la spiritualité aident les patients à faire face à leurs problèmes.
- Plus de la moitié (55 pour cent) ont dit que leurs patients reçoivent souvent ou dans tous les cas un soutien émotionnel ou pratique de leur communauté confessionnelle.
- Une majorité (68 percent) croient que la religion et la spiritualité conduisent rarement ou jamais les patients à refuser, retarder ou arrêter la thérapie indiquée par le médecin.
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