CHOIX DE STYLES DE VIE – Gestion du stress

obesity and alzheimer's prevention

Terrifiant!

L’excès de stress peut dévaster, peu à peu ou par gros pans, votre santé physique et mentale. Sa menace est encore plus grande lorsque le stress se prolonge sur une longue durée et devient chronique.

Le stress déclenche une réaction de l’organisme, lequel sécrète l’hormone cortisol, accélère les battements du cœur et fait augmenter la pression artérielle. Le cortisol est mieux connu par le terme « hormone du stress » car c’est le stress qui provoque sa sécrétion dans la circulation sanguine par le cortex de la glande surrénale. Des niveaux de cortisol trop élevés ou prolongés peuvent avoir un effet négatif.

Avec le temps, le stress peut causer ou aggraver la dépression, favoriser les cardiopathies, affaiblir le système immunitaire, contribuer à la formation d’un coussinet adipeux abdominal et précipiter les risques de démence. En outre, la recherche montre que l’ hypertension et de niveaux élevés de cortisol peuvent contribuer à l’apparition de la maladie d’Alzheimer ou d’autres troubles de la mémoire ou les accélérer. Ainsi agressé, et sous le coup de l’âge ou de la maladie, le corps n’a pas la capacité suffisante de faire baisser les niveaux de cortisol.

En général, la limitation des dégâts visant à rétablir des niveaux tolérables de cortisol implique la résolution des problèmes sous‑jacents qui causent le stress et la relaxation du corps et de l’esprit. Les fournisseurs de soins peuvent suggérer le counseling ou des médicaments ainsi que des changements du style de vie. D’autres choix de style de vie préconisés pour un vieillissement serein, alliant un régime alimentaire équilibré , une vie active et la socialisation , peuvent également contribuer à gérer le stress.

Pour vous détendre, essayez ces techniques de gestion du stress :

Pensez méditerranéen : convertissez la tension en énergie

Tandis que le stress aigu est un coup de fouet bénéfique pour l’organisme éveillant le système immunitaire et nous stimulant à mieux réagir, c’est le stress chronique qui est le malfrat.

Le stress chronique est de nature inflammatoire et cette inflammation est à la racine de la maladie qui s’attaque au système cardiovasculaire et au cerveau en particulier. Le stress rétrécit l’hippocampe, compromettant de ce fait la fonction mnémonique. Parmi les multiples études publiées sur ce point, la Framingham Heart Study a découvert que les personnes parvenues à mi-vie dont le sang manifeste des signes d’inflammation ont deux fois plus de probabilité de développer plus tard la maladie d’Alzheimer que les personnes sans signes inflammatoires.

Lorsqu’il s’agit d’atténuer le stress ou de prévenir le processus de la maladie, pensez méditerranéen. Que pouvons-nous apprendre de ce style de vie pour convertir la tension en énergie?

Imprimez un élan positif à votre existence. Une disposition ensoleillée chasse le stress. Ce n’est pas une gaieté feinte, mais plutôt la conversion consciente d’une perception négative en une attitude positive qui vous libère de l’étreinte de l’anxiété.

 

Soyez aimable . En étant aimable et indulgent, vous pouvez vous dégager de l’emprise de toute injustice perçue comme telle. N’oubliez pas d’être aussi indulgent envers vous-même que vous le seriez envers un ami.

Ayez le sens de l’humour. L’humour est une soupape qui montre le côté absurde d’une préoccupation excessive.

Exprimez vos émotions. Communiquez ce qui vous passe par l’esprit, soyez spontané et à l’aise. De leur côté, les personnes sujettes à un stress chronique ont le don silencieux et refoulé et adoptent volontiers une attitude sacrificielle. C’est bien de se montrer gentil et de donner, mais non pas si vous le faites avec force ressentiment et de mauvaise grâce, un exemple du processus inflammatoire.

Soyez sociable. Souriez en vous montrant accueillant envers des étrangers, programmez des rencontres avec les amis et amusez-vous en famille. Le bonheur est contagieux, plus vous souriez et plus joyeuse sera la compagnie.

Soyez actif. En vous adonnant à une activité physique, vous bloquerez non seulement les hormones du stress mais vous serez même en mesure de réinterpréter un problème et de le transformer en solution lorsque les endorphines — les substances chimiques du cerveau qui vous transmettent une sensation de bien-être — sont libérées en guise de réponse de relaxation. 

Suivez un régime « méditerranéen ». Le régime est salutaire pour le corps et l’esprit.

Buvez du café quotidiennement. C’est un antioxydant puissant et un stimulant.

Dormez suffisamment. Le manque de sommeil peut perpétuer le stress. Vous devenez irritable au réveil et n’importe quoi peut vous faire sortir des gonds.

Au bout du compte, gestion du stress veut dire se préparer aux instabilités de l’existence et savoir ménager du temps pour refaire ses forces. Dès lors qu’il vous semble impossible de pouvoir faire face aux grands soucis de votre existence, vous pouvez commencer par surmonter les petits. Petits pas, gains géants.

Contribution de Debbie Mandel, experte en gestion de stress et auteure de “Addicted to Stress: A Woman's 7 Step Program to Reclaim Joy and Spontaneity in Life.

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Évitez l’épuisement de l’aidant

Pour l’aidante ou l’aidant familial, le stress occupe tout l’espace vital considérant le très lourd tribut émotionnel et concret exigé par leurs responsabilités.

Ces tuyaux peuvent aider les aidants familiaux à réduire le stress, à atténuer l’épuisement et à bien vieillir.

Instruisez-vous. La connaissance affranchit. Apprenez à connaître la maladie de l’être cher en lisant des livres, en assistant à des séminaires et en consultant des professionnels de la santé.

Apprenez des techniques utiles. La communication est vitale dans ce domaine, tout comme le souci de la sécurité et la gestion des difficultés comportementales et des activités de la vie quotidienne.

Comprenez l’expérience des êtres qui vous sont chers. Ajustez vos attentes. Soyez patient et aimable.
Pensez positivement. Faites fond sur les sursauts d’énergie de l’être cher.

Communiquez avec les fournisseurs de soins. Participez au traitement médical de l’être cher.Posez des questions sur la progression de la maladie,exprimez vos inquiétudes et parlez des options de traitement.

Occupez-vous des questions financières et juridiques et de la planification des soins de longue durée. Essayez d’associer l’être cher, s’il ou elle en est encore capable, aux décisions concernant les soins à venir et les questions qui se poseront aux derniers jours de la vie.

Prenez soin de vous. Joignez-vous à des groupes d’entraide. Par-delà vos obligations d’aidant(e), prenez du temps pour poursuivre vos centres d’intérêt : musique, passe-temps, journal intime, activité artistique — sans vous sentir coupable de vous ménager un espace de liberté.

Protégez votre santé physique et mentale. Faites des exercices physiques et intellectuels, nouez des liens amicaux. Poursuivez d’autres loisirs, dormez suffisamment et faites périodiquement un bilan de santé. Demandez l’aide d’un médecin, si des signes de dépression se manifestent.

N’assumez pas tout le fardeau. Des réseaux de soutien sont cruciaux. Parlez de votre situation avec les autres membres de la les proches. Joignez-vous à un groupe d’entraide pour établir des contacts avec les pairs dans votre communauté.

N’hésitez pas à demander de l’aide. Tirez avantage des organismes nationaux et locaux qui fournissent du counseling, des renseignements, des groupes de soutien, des soins de relève, etc. Pour communiquer avec la Fondation d’Alzheimer pour les proches aidants au Canada (FAPAC), cliquez ici.

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